Pratique :
Pour déposer vos dons, venez soit à Bussières et Pruns soit à la boutique d'Aigueperse (petits objets seulement à la boutique) les mardi, mercredi jeudi et samedi après midi.
Vous pouvez nous prévenir en nous contactant au 06 58 84 66 70. Pour des collectes chez vous, appelez-nous au même numéro pour en discuter avant.
Notre CADA :
Le Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile (CADA) d’Emmaüs Bussières et Pruns accueille 100 personnes, conformément à la capacité autorisée par plusieurs arrêtés préfectoraux, suite à plusieurs extensions.
à Bussières et Pruns, dans l'ancien couvent, vivent une cinquantaine de personnes. les autres vivent dans des appartements HLM en diffus à Aigueperse, à Riom, à Mozac et à Ménétrol.
Brève présentation de la vie au CADA, en vidéo (cliquez ici).
Notre Idéal :
Que toute personne reçue, au CADA ou dans les actions associatives, quels que soient son histoire ou son destin qui ne nous appartiennent pas, puisse se dire un jour « là j’ai été bien reçue ».
Les personnes qui demandent protection à la France ont des ressources personnelles importantes. Nous n’avons pas à les prendre en charge, mais à mettre en œuvre les conditions optimales pour leur permettre :
- De présenter leur dossier de demande d’asile dans les meilleures conditions ;
- De se reconstruire personnellement et / ou familialement après des épreuves extrêmement traumatisantes ;
- De découvrir notre culture, notre mode de vie, nos us ;
- De préparer au mieux l’après CADA, qu’elles obtiennent ou non leur statut.
Le « devoir d’hospitalité » nous engage à les « bien recevoir », il leur permet par le respect de notre mode de vie, de nos règles, de nos lois… de construire leur place dans notre société.
Descriptif du lieu :
L’implantation géographique :
Le Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile d’Emmaüs est mis en oeuvre à Bussières et Pruns, à Riom et à Aigueperse. La part "Collective" est situé à Bussières et Pruns, à 35 km de Clermont-Fd, à 23 km de Vichy, à 15 km de Riom et 3 km d’Aigueperse, dans une commune de 460 habitants. La part "diffus" est à Riom, Ménétrol, Mozac et Aigueperse. |
Les locaux :
Au niveau des lieux d’accueil et d’hébergement, le CADA est composé d’un bâtiment collectif où vivent 50 personnes et des appartements extérieurs loués à l’OPHIS dans deux communes voisines, Riom, Mozac, Ménétrol et Aigueperse où vivent 50 autres personnes.
Pour l’habitat en collectif, il s’agit d’un ancien couvent, installé sur un espace entièrement clos de 2,5 ha, appartenant à la Fondation Abbé Pierre.
Ce grand bâtiment abrite 5 studios avec cuisine individuelle et salle de bain partagée, 12 appartements pour des familles de 3 à 6 personnes, 1 chambre pour le veilleur de nuit, 1 chambre pour le jeune en contrat de service civique, une chambre d’isolement, 1 pièce pour les consultations médicales ainsi que de nombreux bureaux pour le personnel et plusieurs salles d’activité. Il y a aussi dans cet espace collectif l’ancienne chapelle qui fait office de salle de spectacle ou de vente occasionnelle de vêtements.
Les hébergements en diffus sont essentiellement installés dbns des logements sociaux OPHIS, 6 appartements à Riom qui accueillent chacun une collocation de 3 isolés, de même pour l'appartement de Ménétrol et celui de Mozac et 5 appartements à Aigueperse accuillent 4 familles et une collocation de 3 célibataires.
Les résidents :
Le CADA héberge 100 demandeurs d’asile d’une dizaine d’origines différentes.
Il s’agit à la fois de familles et d'isolés. Environ 70 adultes et 30 enfants en tout.
Leur admission se fait par le biais du DNA (dispositif National Asile) dans lequel les personnes sont orientées soit depuis la Région Auvergne soit (et de plus en plus) depuis d’autres régions françaises.
Les nationalités que nous pouvons trouver au CADA d’Emmaüs sont les suivantes :
Afghane, Sud-Africaine, Kosovare, Russe, Géorgienne, Nigériane, Guinéenne, Congolaise, Rwandaise, Somalienne, Iranienne, Libyenne, Soudanaise, Syrienne et Ukrainienne.
Décisions de statut OFPRA/CNDA :
Si on prend l’année 2020 comme référence, environ une personne sur deux obtient son statut de réfugié ou la protection subsidiaire au CADA d’Emmaüs, les autres sont déboutés du droit d’asile.
Qu’est-ce qu’un CADA :
Qu’est-ce qu’un CADA ?
Un CADA Centre d’Accueil pour Demandeurs d’Asile est un établissement financé par l’Etat. Il a pour mission :
- l'accueil, l'hébergement de demandeurs d’asile en cours de procédure
- l'accompagnement administratif, social et médical
- la scolarisation obligatoire de leurs enfants
- l'organisation d'activités socioculturelles
- l’accompagnement vers la sortie après l’obtention d’une réponse administrative définitive
Qu’est-ce qu’un demandeur d’asile ?
C’est une personne persécutée dans son pays et qui recherche par son exil la protection d’un autre pays.
Les demandeurs d’asile ne sont pas en situation de séjour irrégulier.
La France a signé la convention de Genève en 1951, relative au statut de réfugié, qui l’engage à accueillir dans des conditions dignes les personnes demandant l'asile. D’où la création des CADA.
Quel est le parcours des demandeurs d’asile ?
Les demandes, envoyées dans les 21 jours après l’arrivée en France, sont instruites dans un premier temps par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides). En cas de rejet, les demandeurs d’asile disposent d’un mois pour déposer un recours auprès de la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile).
Si la qualité de réfugié (ou protection subsidiaire) est reconnue au demandeur par l’OFPRA ou la CNDA, une carte de résident est délivrée par la préfecture.
Ceux qui sont déboutés du droit d’asile disposent de 15 jours pour demander l’Aide au retour vers leur pays d’origine et doivent quitter le CADA dans le mois suivant la notification de refus par la CNDA.
Pour rappel :
Article L. 711-1 La qualité de réfugié est reconnue à toute personne qui répond aux définitions de l'article 1er de la convention de Genève relative au statut des réfugiés, qui a été persécutée en raison de son action en faveur, ou relève du mandat dit restreint du HCR.
Article L. 712-3 : Le bénéfice de la protection subsidiaire est accordé pour une période d'un an renouvelable. Le renouvellement peut être refusé à chaque échéance lorsque les circonstances ayant justifié l'octroi de la protection ont cessé d'exister ou ont connu un changement suffisamment profond.